Samedi 18 septembre 2021 à la Villa Torrance
En raison du covid, Pau Hunt n'a pu fêter son 180e anniversaire l'an dernier mais l'événement a été marqué tout au long de ce troisième week-end de septembre à l'occasion des journées européennes du patrimoine.
"Fondé en 1840 par la nombreuse colonie britannique installée à Pau au milieu du XIXe siècle, Pau Hunt est le témoin de notre ruralité, de notre histoire et de notre culture", a souligné le master Bernard Cazenave, vendredi soir, en accueillant les élus et les représentants des sociétés de chasse du Nord Béarn sur le site historique de Berlanne, cédé en 1890 par Madame Torrance pour y installer ce chenil d'intérêt historique.
Chacun a pu visiter l'ensemble des installations et admirer les souvenirs rappelant cette tradition de la chasse à courre à l'anglaise : le "drag". Chevauchant la campagne avec leurs chiens lancés sur la trace d'un sac imbibé d'une odeur de renard, ces adeptes du "drag" sont les héritiers d'une pratique importée dans la région de Pau par les officiers britanniques lors des guerres napoléoniennes.
De nos jours, c'est d'octobre à avril que l'équipage parcourt, certains samedis matin, la campagne du nord Béarn, pour pratiquer ce sport si particulier. Des sorties d'environ 1h30, très rythmées avec environ
80 obstacles, sous le regard des spectateurs.
Lors des visites organisées tout au long du week-end, le public a pu découvrir (ou retrouver) ces traditions à travers une magnifique exposition de tableaux et photos.
Samedi soir, Pau Hunt a invité l'ensemble de ses membres actuels et anciens donateurs et bienfaiteurs, le président du Cercle Anglais Eric De Salettes, la présidente de l'association des Vieilles Maisons Françaises Francine De Stampa, ainsi que diverses personnalités locales.
Une belle occasion pour rappeler que "tous les cavaliers qui souhaitent avoir une expérience de l'équitation en extérieur sont les bienvenus au Pau Hunt", comme l'on indiqué le master Bernard Cazenave, le joint master Jean-Paul Vidailhet, le field master Eric Gormand ou encore la hunts woman Adeline Fernandes.
Texte de Thierry Ladevèze - La République des Pyrénées