Les drags
L’équipage de drag connait aujourd’hui un regain de vitalité porté à la fois par la redécouverte d’une équitation sportive en plein air, qui pousse les cavalières et cavaliers à sortir du confort des manèges,
mais aussi par la nature même du « drag ».
C’est le mérite aujourd‘hui d’une nouvelle génération de cavaliers : non seulement de continuer à arpenter nos campagnes à cheval mais aussi d’avoir pris pleinement en compte le volet culturel et environnemental de cette activité (le plus jeune membre à vingt ans).
Comme l'écrivait le Baron d'Ariste, Master du Pau Hunt de 1959 à 1976, "si dans la vénerie française l'on monte à cheval pour chasser, le Pau Hunt chasse pour monter à cheval"
… et c’est là que le mot « chasse » est partiellement usurpé, car il n’y a pas de gibier !
Si nous devions donner trois caractéristiques au Pau Hunt
- on ne s’y ennuie jamais (obstacles et paysages sont assurés).
- chaque sortie est un événement populaire qui, s’il est codifié (règles de conduite, tenue), reste festif pour les invités à cheval ou les spectateurs à pied … ici on n’est pas snob, et chaque chasse se finit par un solide repas dans ces auberges chères à Cecil Aldin et Harry Eliott.
- il n’y a là que le plaisir de voir travailler la meute et la communion cheval-cavalier.